-
BERTRAND A. GEORGES
Le Tisserand de Jérusalem
by: BERTRAND A. GEORGESLimoges, 25 décembre 1095, Jérusalem, 15 juillet 1099 : plus de trois années ont été nécessaires à Guillaume et à sa famille pour rejoindre la Ville sainte. Trois années de souffrances, de misères et
d’éblouissements au cours desquelles il apprendra beaucoup, sur l’Orient, sur la vie et sur lui-même. Un roman historique d’une surprenante actualité.
13,00€


ISBN: 978-2-35930-223-3
Éditeur: Les Points sur les i
Date de publication: 2017
Nombre de pages: 160
-
Ajouter au panierProduit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlistLes illuminations – La réussite Rimbaud Patrick Kabakdjian 10,00€Ajouter au panier
« Pour comprendre Rimbaud, lisons Rimbaud ». Cette phrase d’Yves Bonnefoy nous donne la seule clé véritable pour atteindre et peut-être rejoindre ce qui fut la plus éblouissante et la plus définitive de toutes les aventures littéraires. Très tôt, Mallarmé, qui s’y connaissait en unicité, a salué cette « aventure unique dans l’histoire de l’art. Celle d’un enfant trop précocement touché et impétueusement par l’aile littéraire qui, avant le temps presque d’exister, épuisa d’orageuses et magistrales fatalités, sans recours à du futur. »
Le monde, en effet, ne peut qu’être frappé par la précocité de ce grand jeune homme aux yeux bleus, dont l’inquiétude foncière fut de lui offrir, au monde, un avenir de gloire, un futur autre que celui que lui impose la civilisation industrielle. Y a-t-il réussi ? La réponse commune tombe comme un couperet : sa mort, à trente-sept ans, ayant renoncé à la littérature, dans une misère morale et physique affligeantes, ne laisse guère de doute sur son échec. Et la légende qui, comme d’habitude, recouvre et occulte la vérité de ce son entreprise, eut tôt fait de le figer dans la figure du poète maudit dont la fin tragique attire la compassion la plus larmoyante.
Ce que ce voyant a vu, c’est d’abord l’impasse où est poussé l’homme de notre époque, l’homme de « l’Europe aux anciens parapets ». Rimbaud a une clairvoyance surprenante des apories de la civilisation occidentale. Et ce monde ancien n’en finira jamais de déchoir, tant qu’il laissera l’utilitarisme le plus étroit (aujourd’hui l’utilitarisme financier) régler son destin.
Mettre la poésie en avant, ce simple mot d’ordre résume la démarche rimbaldienne. Reste à définir ce qu’il faut entendre par poésie. D’abord une attention toute particulière à l’être même de la langue, ensuite un lieu, l’habitation propre à l’être humain. Ce que démontre avec une puissance inégalée l’écriture des Illuminations, c’est que l’homme, s’il veut habiter poétiquement la terre, doit d’abord habiter poétiquement sa propre langue.
Produit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlist -
Ajouter au panierProduit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlistUn métier d’avenir – Petit guide pratique du parfait SDF Diway 10,00€Ajouter au panier
Un regard lucide sur la précarité sociale, la rue et tout ce que cela comporte comme dangerosité.
L’auteur, illustrateur de talent, pointe avec ses feutres aiguisés les méandres des sans domiciles fixes.
Ce guide se veut aussi un témoignage sans appel sur une société où la vulnérabilité des précaires est bien trop souvent peu prise en compte.
La préface est signée Virginie Alnet, Docteure en Sociologie, E.H.E.S.S
Produit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlist -
Lire la suiteProduit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlistEcrire et s’enfuir, dans l’ombre des Lumières PASCAU STÉPHANELire la suite
Henri-Joseph Laurent, dit Dulaurens, abbé malgré lui, ne garda pas longtemps l’habit qui musela sa vie. La part de liberté que lui a laissé sa condition, il en fit usage pour clamer son innocence de vivre. Son parcours d’homme en mal de délivrance est celui d’un fugitif, condamné injustement à répondre d’une époque parvenue au terme de son obscurantisme. Si loin et si proche de Voltaire ou de Rousseau, il peut être le Mozart de la Gueuserie des Lettres, le Diderot des « pauvres diables », l’un des génies les plus farfelus de la Cour des mirages littéraires. Romancier inclassable, philosophe du délit d’évasion, redoutable satiriste, il aura indéniablement dérangé l’autorité de son temps, autant que séduit ou encore intrigué le monde privilégié de la littérature et de la pensée. Trop pressé, trop bouillonnant d’idées, toujours insatisfait, débordant d’érudition et de fantaisie, ce mutin des Lumières ambitionne la paix mais subit le courroux, dénonce l’abus qui le poursuit de sa faux, prône l’indulgence et ne récolte que sanctions ; Dulaurens publie et s’en¬fuit, avant de sombrer dans les griffes d’une justice ecclésiastique sans pitié.
Un écrivain fugitif, une écriture de la fuite, une évasion vers l’enfermement, puis la folie…
Produit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlist -
Ajouter au panierProduit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlistPourquoi j’ai cessé d’être islamiste ABDELKRIM FARID 18,90€Ajouter au panier
Itinéraire au cœur de l’islam de France
« En cherchant Dieu, à travers l’islam, j’avais fini par trouver l’islamisme. Et cet islamisme, le mien, ici, en France, ne m’a pas conduit à Dieu. Il m’en a éloigné et m’a éloigné de moi-même ». Pourquoi un gamin sans histoire, brillant écolier a-t-il fini par perdre pied ? Est-ce le décès précoce de son père qui va l’enfermer dans la spirale de la délinquance ? La mort tragique d’un jeune de son quartier l’a-t-il poussé à devenir islamiste ? Éviter les raccourcis, voilà ce à quoi nous invite Farid Abdelkrim en retraçant son itinéraire riche d’enseignements.
Dans ce livre, cet homme désormais libre nous offre un regard inattendu, plein de fraîcheur et sans concession sur notre société. Au fil des pages se déclinent les raisons qui vont amener un adolescent en quête de sens et d’identité à devenir un zélateur acharné. Sont dépeintes quelques-unes des phases qui vont conduire un enfant de la République à devenir apatride. Et en décortiquant les méandres, mais aussi la structure et le modus operandi de l’organisation islamiste des Frères musulmans à laquelle il a appartenu durant plus d’une quinzaine d’années, l’auteur nous raconte pourquoi et comment il va finir par en sortir. Une sortie vers la lumière suivie de ce cri d’espoir salvateur : « Non, raisonnablement, je ne crois plus que Dieu m’ait confié la mission d’annoncer au monde entier que je suis le meilleur sous le seul prétexte que je serais dépositaire de sa religion. Il me semble plutôt que ses enseignements sont une invitation à partager, à condition de les incarner sciemment, des valeurs universelles qui respirent l’incitation à devenir meilleur. Les enseignements qui ressortent de ma lecture de l’islam m’intiment également le devoir de fournir les garanties en actes que ce dont je suis porteur ne constitue en rien une menace pour autrui, pour son intégrité, pour sa liberté, pour ses convictions… Telle est ma façon de me dire et d’être croyant désormais ».
Un livre sans précédent, incontournable et haletant.
Produit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlist -
Ajouter au panierProduit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlistFrançois le Champi de Geroges Sand. Le parti-pris des humbles MOUZE LÉTITIA 12,00€Ajouter au panier
Après avoir été dénigrée, parce que scandaleuse, de son vivant, George Sand est aujourd’hui souvent considérée comme un écrivain mineur, mettant en scène des paysans idéalisés et une vision idyllique, donc réactionnaire, du travail de la terre. François le Champi fait précisément partie de ses romans champêtres, honnis par une certaine intelligentsia « de gauche », qui dénie à leur auteur ce qu’on lui reconnaissait de son temps et pour quoi on la dénigrait alors : une réflexion sociale révolutionnaire. Pourtant, ce conte, dont l’écriture cherche à s’inscrire dans une tradition rurale, en opposition à la culture citadine, est le fruit et la manifestation d’une réflexion critique sur le dédain dans lequel est maintenue la culture populaire. Cette réflexion accompagne l’évocation de grands thèmes sociaux, qui traversent toute l’œuvre de G. Sand : la misère sociale, incarnée par le champi et sa mère adoptive, la condition féminine et la servitude des femmes dans le mariage, avec le couple formé par Madeleine et son mari, le regard de la société sur les amours transgressives, au travers du second couple qui se forme à la fin du roman, celui de Madeleine et du champi devenu adulte, de treize ans son cadet. C’est peut-être précisément le dédain dont fait l’objet ce roman de G. S. (comme les autres de la même) qui est le signe de son actualité : par sa forme comme par son fond, il nous invite à repenser certains de nos positionnements et de nos évidences, même et surtout peut-être ceux qui se targuent d’être « révolutionnaires », et c’est dans cette perspective qu’on l’abordera.
Produit ajouté ! Parcourir la wishlistCe produit est dans votre wishlist Parcourir la wishlist