suspens
Afficher tous les 2 résultats
-
Panique à la banque – Tome 3 – Athènes en feu
18,00€L’histoire retiendra que le XXIe siècle aura été marqué par deux événements fondateurs : les attentats du 11-Septembre et la chute de Lehman Brothers.
Athènes, 11 février 2015. Alors que les Grecs viennent de porter au pouvoir la coalition de gauche menée par Alexis Tsipras, le patron d’une agence locale du Crédit national de France est assassiné lors de ce qui ressemble fort à une attaque de terroristes islamistes.
En France, où l’on est encore sous le choc des attaques contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, c’est la panique. La banque serait-elle dans le collimateur de cet État islamique qui sème la terreur en Syrie, en Irak et dans le reste du monde ? La situation est d’autant plus problématique que le Crédit national de France tente depuis des mois de trouver un acheteur pour sa filiale, la Banque Hellène et du Pirée, imprudemment achetée à l’époque où la Grèce passait encore pour l’une des économies les plus prometteuses de la zone euro.
Une époque, se souviennent avec amertume le président de la banque, Gauthier de Montpazier, et son chef de l’Inspection, Venugo, où on achetait tout ce qui bougeait et où on avait coutume de dire qu’il y a deux sortes d’acquisitions : celles que l’on surpaye et celles que l’on rate. Le vent, depuis, avait tourné à Athènes. Comptes publics maquillés, dette et déficit public volontairement sous-estimés, évasion fiscale massive, bras de fer avec Bruxelles pour instaurer des mesures d’austérité : tous les groupes étrangers n’avaient plus qu’une idée en tête, quitter le pays. Mais où trouver un acheteur quand tout le marché ne pense qu’à vendre ?
De Paris à Athènes, d’Istanbul en Syrie, Gauthier et Venugo vont devoir naviguer entre attentats, menaces, chantage et trahison tandis que la nouvelle majorité au pouvoir en Grèce essaie en vain de faire entendre une autre musique que celle que veut lui faire jouer l’Union européenne.
-
T’es gonflée !
15,00€Chroniques féministes déjantées !
Ce roman ou chronique échappe à la critique.
T’es gonflée : une bouquine qui détonne bien.
Ce roman ou chronique échappe à la critique.
L’écriture limpide croquant des personnages sur le qui-vive, ballotés par l’accélération d’événements saugrenus, engagés dans un complot improbable et hirsute d’enlèvement d’un dirigeant politique, une héroïne mi-pétroleuse mi-PDG en butte aux aléas techniques et mercantiles d’une création d’entreprise à part du marché (et sans part de celui-ci), un train d’enfer en phrases courtes ciselées, tout l’ensemble tient la route et vous conduit à fond la caisse dans une intrigue cousue-main dont on se fiche d’ailleurs éperdument.
L’auteure n’enfile pas de perles pour autant, le fil conducteur de son récit chaotique tient en haleine, ressemble à ce quotidien qui nous glisse entre les doigts, à ces rédemptions de résistance qui nous assaillent et permettent tout compte fait de ne pas deséperer d’un Billancourt des femmes émancipées ou qui tentent de l’être en repoussant les avances des mâles pas très heureux de subir les assauts intuitifs de Virago effrontées qui luttent des femmes sans barguigner. A lire pour se rassurer au petit bonheur des dames qui foncent, citoyennes souveraines de leur vie. Enfin croient-elles. Mais sans utopie comment parfaire le monde de nos sexes, débaptiser le sacro-saint perdurage de la suprématie masculine sur la société dans les esprits ?
Mais, bon, je divague et l’ouvrage déjanté de Emmanuelle Barbaras, mais vraiment bien déjanté, je veux dire bien foutu (quoi que ce ne soit pas un compliment à faire à une dame…) est caustique, tendre, bien venu et très gonflé.
A ne pas conseiller aux serrés du cul patriarcal et machos, quoi que…